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LA LEGENDE DE L'AUTRE FERRARI...

(English text)


L'histoire des courses d'endurance retient les participations des ASA Ferrari aux plus grandes épreuves Mondiales...

 

A gauche : 24 H de Daytona 1967 : ASA-Ferrari du NART et Ford GT40. La petite GT d'1,3 l. de cylindrée finira en 24ème place au scratch.

A droite : ASA-Ferrari type 411 prototype à carrosserie allégée, à la Targa Florio 1966.

 

 

Historique : aux essais d'avril du Mans 1966, l'usine teste une ASA-Ferrari 411 et le prototype 1000 GTC

conçu et réalisé chez Giotto Bizzarrini, après son départ de chez Ferrari

 


 

1959-1961 : PREMIERES ESQUISSES D'UNE GT SIGNEE FERRARI...

 

 

 

C'est lors de cette conférence de Presse en 1959 (à g.) que le Commendatore Enzo Ferrari annonce la mise au point du premier et seul moteur Ferrari de moins d'un litre de cylindrée : 854cc exactement.

Peu après, il teste le premier prototype de la petite Ferrari (ci-dessus à dr.). La carrosserie provisoire est dérivée d'un coupé Fiat, mais le châssis est signé Ferrari : tubulaire, et créé par Giotto Bizzarrini.

 

 

Cette photo d'usine illustre bien la filiation directe de l'ASA Ferrari, née de l'expérience de la course et des Grand Tourisme Ferrari.

 

 

 

A gauche: test du prototype sur la piste de Monza en 1960. On reconnaît de g. à dr. Lorenzo Bandini, Carlo Chiti, Forghieri (de dos) et le pilote-essayeur Ferrari Richie Ghinter.

A droite : les deux premiers prototypes, dont l'ébauche à feux carénés de la Mille, signée du jeune Giugiaro, et qui sera exposée sur le stand Bertone au Salon de Turin en 1961.

Extrême dr. : version définitive. Notez la double calandre très particulière, qui évoque évidemment les Ferrari de course contemporaines - photos ci-dessous : Dino 246 SP de 1962.

 

 

 

 

L'ASA-Ferrari 1000 GT, en version de production, à gauche : la cylindrée a été portée à 1032cc.

A droite, la version 411, à moteur 1100 CC. 4 seulement furent livrées, avec ces caratéristiques feux inclinés et un orifice de réservoir apparent.

Plusieurs exemplaires surnuméraires de ce moteur un peu plus puissant furent montés sur quelques ASA 1000GT en fin de production.

Cette extraordinaire petite GT affiche une puissance au litre supérieure à celle de la 275 GTB : 90 ch/l. contre 85 pour la GTB.. et proche de celle de la LM (95ch/l.) !

 

 

Le pilote star de Ferrari Lorenzo Bandini au volant de l'ASA Ferrari.

La ligne générale semble anticiper celle de la 250 GT "Lusso" (présentée fin 1962).

 

 

L'admirable profil de la "petite Ferrari" n'a rien à envier aux plus belles créations du Commendatore : élégance, pureté, dynamisme, la mécanique mérite la belle robe qui l'habille.

 

        

 

 

 

ASA a immédiatement engagé ses voitures en course: Targa Florio 65, 66, Sebring, Daytona... Ci-dessus à dr.: une 411 et la 1000 GTC aux essais du Mans 65.

 

 

 

 

Ferrari ou ASA ? Châssis, moteur et le reste furent créés par les mêmes ingénieurs à Maranello. La carrosserie est signée du maître Giugiaro.

En haut un des prototypes, avec feux avant carénés, à l'époque ou Ferrari envisageait encore de vendre la voiture sous son propre nom.

 

 

Salon de Genève 1963 : comme l'indique le panneau à gauche : "du prototype de Ferrari à la série..."

On ne peut être plus clair: l'ASA est en fait une Ferrari, assemblée et vendue par la petite société ASA, créée pour la circonstance.

C'est à son ami proche, Oronzio de Nora, qu'Enzo Ferrari concéda la production (en très petite série) de sa dernière-néé

 

 

 

En 1959, Enzo Ferrari présente un nouveau moteur étroitement dérivé des 4 cylindres de compétition (notamment le 2 litres qui permit à Ascari de remporter deux titres mondiaux de F1, et les moteurs des 750 Monza, et 500 Testa Rossa. Cette capacité de 850cc est une première pour la marque. Elle sera rapidement portée à 1032 cm3 (cotes "carrées" 69 x 69 mm). Comme les V12, ce moteur Ferrari tire sa noblesse et ses perfomances des moteurs de course : son rendement atteint un record de 95 chevaux au litre, davantage que la 275 GTB - et très proche de la 250 P Prototype ! C'est le seul moteur Ferrari de cette cylindrée, et un des plus performants de toute l'histoire de la marque.

 

Ce 1032 cc Ferrari motorisera divers prototypes qu'Enzo lui-même conduisit et testa. A la mise en production, cependant, le Commendatore décida que ce modèle ne serait pas vendu avec l'emblème du "Cavallino". Il s'en fallut de très peu, toute l'auto étant authentiquement Ferrari...exactement comme pour la Dino 246, vendue sous ce nom et qui n'a jamais porté la marque Ferrari. Aubaine pour les collectionneurs, la marque ASA est encore abordable ; mais la rareté de l'ASA-Ferrari - à peine quelques dizaines sont répertoriées au registre - en fait une GT de plus en plus convoitée sur le marché de l'automobile ancienne. De plus, le coût de restauration et d'entretien reste très modique par rapport aux V12 du même constructeur.

 

 

 

 

Ce premier prototype de la petite Ferrari (à gauche) était équipé d'un moteur d'essai, d'à peine 850cc, il fut testé dans une carrosserie aux formes encore anonymes...

A dr., dans le livre de l'usine Ferrari répertoriant les moteurs de la marque, le 1032cc tout alliage revendique 97 ch à 7000 t/mn : plus de puissance au litre que la 275 GTB/4 !

A noter les cotes "carrées" (alésage égal à la course, 69 mm), ainsi que l'arbre à cames en tête et les gros carburateurs Weber : une ascendance "course" évidente.

 

 

Le moteur a été développé par Ferrari sous la direction de Carlo Chiti, et Gioacchino Colombo à qui l'on devait déjà le V12 des 250 GT. Ce nouveau pur-sang italien est doté d'un châssis et de suspensions signés Bizzarini (qui travaillait lui aussi alors chez Ferrari) dérivés de ceux de la... 250 GTO. La carrosserie est de Bertone, qui a confié au styliste prodige Giorgetto Giugiaro le dessin de cette ligne fine et pure. Ce sont donc les plus grands noms de l'automobile du XXè siècle qui ont donné naissance à cette voiture extraordinaire, un joyau encore caché dans la poussière de l'Histoire

 

Le prototype du Coupé est d'abord présenté au Salon de Genève 1961 sous le nom mystérieux de "Mille", car Enzo Ferrari hésite à commercialiser sous sa marque une si petite (quoique si belle) auto. Les performances, la noblesse de la conception, et la réalisation luxueuse sont pourtant à la hauteur de la firme de Maranello, notamment le moteur, qu'on peut considérer comme "un tiers" du légendaire V12. C'est une GT dont l'avenir n'est pas encore joué... La finition, le volant Nardi, les compteurs du tableau de bord, le réservoir en aluminium, la suspension, les roues à écrou central, toute la voiture est bien dans la pure tradition Ferrari.

 

 

 

 

A gauche moteur ASA 1000 dessiné et réalisé par Ferrari, à droite, moteur Ferrari 250 GT : mêmes ingénieurs, même fabrication pour ces deux pur-sang

 

 

L'année suivante, Ferrari confie finalement l'excitant projet à une nouvelle société, Autocostruzioni SA, qui présente le coupé sous le nom d'ASA 1000 GT. Les associés sont prestigieux : les pilotes Ferrari Baghetti et Bandini participent à la mise au point, ainsi que Bizzarrini... Faute du badge Ferrari, la commercialisation est très lente - surtout que l'ASA-Ferrari a un prix ... de Ferrari : elle est aussi chère qu'une Jaguar type E !

 

Un des meilleurs historiens de la marque rapporte que la nouvelle ASA recevait l'assistance technique de Ferrari par la fourniture des moteurs et châssis, avec Carlo Chiti et Bizzarrini comme consultants. On ne saurait mieux résumer le  fait que l'ASA est en fait une Ferrari, assemblée dans les locaux de la Société ASA (Autocostruzioni Società per Azioni).

 

Evidemment, la marque, forte de son ascendance illustre, s'engage en compétition (avec des pilotes comme Giorgio Pianta, Spartaco Dini, Ignazio Giunti) y compris au Mans. Les résultats, pour une marque à peine née, sont très prometteurs : 13ème au général aux 500 km du Nurburgring, 17ème dans la terrible la Targa Florio, 24è aux 24 H de Daytona, 25è à Sebring, et plusieurs victoires de classes dans d'importantes courses italiennes.

 

 

 

A la légendaire Targa Florio 1965 (à gauche), deux ASA 1000 allégées mais de série, emportent les 17è et 22è places au classement général.

A dr. au très difficile Rallye Jolly-Hotels - 2650 km de spéciales et de montagne -, l'ASA 1000 se classe 9ème sur 55 voitures au départ.

 

 

 

A g. le prototype 1000 GTC signé Bizzarrini, et dans lequel l'ADN de la Ferrari 250 GTO transparait clairement.

A dr. Aux 24 H du Mans 65, les ASA durent hélas abandonner. La voiture de gauche N°61 a été adjugée 297.000 € par Artcurial en Juillet 2012.

 

 

  

Dès les premières courses, ASA a brillé : Sebring et 24 H de Daytona, obtenant les 24è et 25è places - impressionnant pour une marque à peine née, et un moteur de 1300 cc !

A g., abandon de l'ASA du Nart aux 24H du Mans 1965. A droite, Suzy Dietrich et l'ASA RB 411 à Daytona en 1967 - notez le Cheval cabré sur la porte (couleurs du NART)

 

 

L'ASA 411 en piste à Daytona en 1967.

 

 

 

Moins d'une centaine de coupés ASA seront produits, avant que la firme ne doive fermer ses portes. La fabuleuse lignée des Grand Tourisme Ferrari conserve dans sa légende cette petite merveille mécanique et esthétique, sur le berceau de laquelle s'est penché Enzo lui-même, avec l'élite des ingfénieurs de son époque. Aujourd'hui, l'ASA reste une des plus rares GT Italiennes, dont l'origine Ferrari passionne les collectionneurs.

 

 

 

 

 

 

Photo d'archive : le moteur d'une ASA-Ferrari 1000 GT coiffé d'un couvre arbre à cames frappé du nom Ferrari, révéle sa noble origine. C'est un des premiers exemplaires, répertorié comme ayant été la propriété de l'usine.

Il a été photographié alors qu'il était conduit par Olivier Gendebien (à droite), pilote officiel de la Scuderia, et quadruple vainqueur aux 24 H du Mans sur Ferrari. Notez le badge Ferrari au centre du volant.

 

 

 

 

Le moteur de l'ASA-FERRARI est en alliage léger, arbre à cames en tête, chambres de combustion hémisphériques, soupapes en V.

Avec environ 90 ch/litre, son rendement est supérieur au V12 de la 275 GTB, et très proche de celui de la 250 LM de compétition (95 ch/litre)...

Un bijou technique au service d'une idée révolutionnaire : mettre la technologie Ferrari, multiple Champion du Monde, dans une GT d'un litre de cylindrée.

 

 

L'ASA AU MUSEE FERRARI AUX COTES DE LA DINO 246

 

 

 

L'émission de télévision TURBO a récemment mis en évidence la présence au Musée Ferrari de Maranello de deux modèles "non-badgés" mais néanmoins purement Ferrari : en effet la Dino 206/246 et l'ASA 1000 GT figurent côté à côte au Musée sous le titre "Le Tentazioni di Enzo", Les tentations d'Enzo, autrement dit les incursions de Ferrari dans une gamme de cylindrées un peu différente des habitudes de l'usine... deux tentatives parfaitement réussies techniquement ! Sur le mur du Musée Ferrari (ci-dessus à droite, figure la photo du premier prototype d'un litre de cylindrée (à carrosserie provisoire de Fiat !) qui devait aboutir à  la création de la berlinette ASA Ferrari 1000 GT exposée à côté de la Dino. L'ASA et la Dino sont les deux plus petites cylindrées de l'histoire des Ferrari de route, et le resteront certainement à jamais, c'est pourquoi les collectionneurs s'y intéressent de plus en plus.

 

 

Dans la presse à l'époque... en 1963

 

 

 

 

La revue américaine Sports Cars saluait l'ASA 1000 en 63, avec ce commentaire: "Elle a l'allure et le comportement d'une petite Ferrari.. probablement parce que C'EST une petite Ferrari !"

 

 

 

"Belle comme une Ferrari, prestigieuse comme une Ferrari, presque aussi rapide qu'une Ferrari. L'habitacle de l'ASA 1000 GT n'a rien à envier à ses soeurs aînées: instrumentation complète, volant bois ...Le conducteur a l'impression d'être à bord d'une grand tourisme de forte cylindrée"  (selon le magazine italien Ruote Classiche).

Ferrari était sur le point de produire la voiture sous son nom, comme le montre ce couvre arbre-à-cames signé Ferrari sur un moteur d'ASA...Mais le Commendatore changea d'avis, comme pour la Dino 246, l'autre "petite" Ferrari dont le badge indique seulement "Dino". Le moteur est dérivé du V12 Ferrari 3 litres Colombo : cotes carrées (69x69), 2 Weber double corps, arbre à cames en tête entraîné par chaîne, 95 chevaux au litre, 7200 tmn maxi, un châssis signé Bizzarrini et inspiré par celui de la 250 GTO, et 4 freins à disques ; contribuèrent aussi au développement les meilleurs pilotes de la Scuderia : Bandini et Baghetti...

 

 

 

Beautés jumelles: à gauche, Ferrari 275 GTS signée Pininfarina (1965) ; à droite ASA-Ferrari 1000 GT dessinée par Giugiaro (1963).. "conçue sur la piste, faite pour la route".

Même élégance racée pour deux mécaniques d'élite signées Ferrari. Environ 85 furent construites (toutes versions), et on estime qu'une soixantaine à peine a survécu.

 

 


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English version

ASA - FERRARI : THE OTHER LEGEND

The mysterious "small Ferrari"


History of the model

 

 

 

Ferrari or ASA ? Chassis and engine come from the same Maranello engineers. Boydwork by Giorgietto Giugiaro (Bertone).

(Bertone Archive picture.)

 

 

Geneva 1963. As the sign on the left says : "du prototype de Ferrari à la série..." , which means "from the Ferrari prototype to the production car".

One cannot put it more clearly : the ASA is a Ferrari, asssembled and sold by ASA, a small Company created for the circumstance.

 

 

 

When Enzo Ferrari presented its first 4-cylinder 1-litre engine in 1959, Ferrari had already recorded many successes with 4-cylinder racing engines : two World Championship Titles in F2, and many victories with the 750 Monza, and 500 Testa Rossa, all with four cylinders engines. This architecture, designed by Aurelio Lampredi, was one of the most effective during the period 1952-1958 for Ferrari.

This small straight-4 all-alloy Overhead-Cam engine was soon fitted into a small Berlinetta, designed by no less than Giotto Bizzarrini for the chassis and suspensions, Chiti and Colombo (engine) and Giugiaro (Bertone) for the style... A pure Ferrari thoroughbred ! It is important to remember that this engine is the one and only Ferrari engine with a 1-litre displacement, and one of the most powerful (in terms of power/litre), actually more HP/litre than the 275 GTB.

 

At the last moment, Enzo decided however to entrust the sale of his "baby" to ASA, a newly formed company, headed by one of Enzo's friends.

This wonderful GT was engaged in famous races like Targa Florio, with very encouraging results, and racing ASA models raced at Sebring, Daytona, and Le Mans... The Ferrari DNA was truly there.

Only around 85 berlinettas were ever built (and 10 spiders) before ASA sadly had to close in 1967. The number of remaining examples in good condition is probably below 50 - another reason why they are so sought-after by Collectors.

 

 

 

 

The first prototype f the small Ferrari (left) was powered by the 850cc first engine, and road-tested under an anonymous bodywork...

Right : the Ferrari factory book lists the second version, 1032cc, as delivering 97 HP @ 7000 t/mn : more HP / litre than the 275 GTB/4 !

 

 

 

 

 

Left :  ASA 1000 engine designed and built by Ferrari. Right : Ferrari 250 GT V12 ; same engineers, same blood for those two thoroughbred...

 

 

ASA in competition

 

 

 

Targa Florio 1965 (left), two ASA 1000 almost stock-versions, get the 17th and 22nd posiiton overall. Quite amazing for the first attempt of a road car in one of the toughest races...

Right: in the very difficult Rallye Jolly-Hotels (2650 km of races and mountain roads), the ASA 1000 takes the 9th place out of 55 cars engaged in the race.

 

 

 

Left:  the prototype 1000 GTC designed by Bizzarrini, showing clearly the Ferrari 250 GTO DNA.

Right : 24 H du Mans 65, the ASA RB both had to retire. The car N°61, was sold 297.000 € by Artcurial in July 2012.

 

 

 

ASA (Nart) retires at the 24H du Mans 65. Left, Suzy Dietrich and the ASA RB 411 at Daytona in 1967 - Note the NART emblem (prancing horse) on the door.

 

 

The ASA 411 (meaning 4 cylinders 1100 cc) at Daytona in 1967.

 

 

 

 

 

 

Archive : an ASA-Ferrari engine with the Ferrari name, revealing its noble origin.

Right, at the wheel: Olivier Gendebien official Scuderia recing driver, and quadruple Le Mans winner  ith Ferrari. Note the Ferrari badge at the centre of the wheel.

 

 

 

 

Enzo Ferrari and the ASA 1000 GT

 

 

 

 

 

 

Twin beauties: left, Ferrari 275 GTS by Pininfarina (1965) ; right ASA-Ferrari 1000 GT by Giugiaro (1963).. "designed on the track, made for the road".

 


 

 

     ASA FERRARI 1000 GT 1967    

 

One of the very last built, discovered after long years...

 

 

 

ASA-FERRARI 1000 GT 1966 - one of the very rare survivors

 

 

In 2013, we launched a complete restoration program for this ASA 1000 GT, one of the very last ever built.

Work is well underway, in collaboration with the best Italian specialists.

 

MORE TO COME SHORTLY...

 

An original advert of Luigi chinetti (USA Ferrari importer) for the ASA-Ferrari

 

Michel Levy: +33 (0)630 096 491 - Neldo Levy:  +33(0)686 699 827  - Worldwide Shipment

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