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AUTOMOBILES D'ART

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LOTUS EUROPE Type 46 Série 1 - 1967

"matching numbers" - état d'origine exceptionnel

[Trop tard, vendue]

Mais nous en possédons une autre : consultez Autodrome Cannes

 

English version : click here

 

La Lotus Europe Série 1 : première Lotus à moteur central - inspirée des F1 et prototypes...

 

1 - Le modèle

 

La plus belle, la plus légère et la plus rare LOTUS EUROPE, la première version, créée en 1966.

 

 

Ci-dessus, la voiture mise en vente : un rarissime exemplaire dans sa configuration d'origine et "matching numbers"

Dessin pur, légèreté extrême (600 kg), pilotage de Prototype : ni servo-frein ni équipement superflu, vitres latérales fixes en une pièce, un seul essuie-glace

Le châssis est intégré à la coque en fibre de verre pour plus de légèreté et de rigidité. Solution abandonnée dès la série suivante : trop cher pour les assureurs !

 

Voir les détails de la voiture mise en vente: Cliquez ici.

 


 

 

HISTOIRE DU MODELE

 

 

 

 

En 1966, avant-gardiste et superbe, la nouvelle Lotus Europe, ou Type 46, fait sensation en offrant le moteur central-arrière des F1 aux passionnés de conduite sportive

Présentée la même année, la Lamborghini Miura emprunte la même structure biplace à moteur central, issue des prototypes de compétition Ferrari P3, Ford GT40

Quelques jours après, la Type 47 (ci-dessous), version compétition de la Type 46 Europe, remporte la victoire à Brands Hatch pour sa première course !

 

 

 

Lotus 47 à moteur Cosworth - la grande soeur de l'Europe Type 46 : première sortie, première victoire !

une terrible efficacité grâce à l'expérience de la Formule 1 : Lotus fut Champion du monde en 1963 et 1965

 

 

La Lotus Europe type 46, présentée le 20 décembre 1966, est une des toutes premières GT à moteur central, conçue comme les prototypes de course de l'époque. Ultralégère avec seulement 600 kg, des vitres latérales fixes, un châssis solidaire de la carrosserie, cette Lotus procure des sensations de pilotage hors du commun. Elle reprend l'idée d'une carrosserie monocoque en fibre de verre, expérimenté sur l'Elite (Type 14), mais en l'associant à un châssis-poutre en acier intégré dans le composite. Le profilage atteint un sommet, avec un dessous entièrement caréné : le coefficient de pénétration ressort à 0,29, exceptionnel pour un modèle de route. Seules les toutes premières versions (Séries 1) possédaient en fait le châssis non-démontable, intégré à une coque en fibre de verre. Il n'en subsiste que quelques exemplaires aujourd'hui.

 

Le succès de la version compétition Type 47 fut immédiat, témoignant du bien-fondé de sa conception. Ce modèle est historiquement important, car c'est la première Lotus de route à moteur central. Contemporaine de la Lamborghini Miura, l'Europe n'est pas moins belle ; on peut même dire que le dessin, sobre, dénué d'artifice a mieux traversé le temps. L'avant a une parenté avec la Lola GT MKIV, les deux voitures étant signées par le même styliste, John Frayling.

 

 

 

 

Présentées la même année, ces deux GT à moteur central-arrière sans concession, frôlant la compétition, marient audace, légèreté et aérodynamisme.

 

 

 

A gauche : Jim Clark, casque sous le bras, en 1964. A droite : l'Ecossais négocie une courbe au volant de sa Lotus 25, première Formule 1 monocoque. La position de conduite est

proche dans l'Europe, bras tendus, assis au ras du sol. Centrage des masses, profilage, extrême légèreté, en course comme sur route Chapman utilise les mêmes conceptions audacieuses

 

 

 

La série Chapeau melon et bottes de cuir (Avengers) mit en valeur la ligne profilée et excitante de l'Europe (Linda Thorson joue Tara King)

 

 

Les collectionneurs se passionnent pour ces premières GT, légères et grisantes, et qui ne seraient jamais autorisées aujourd'hui ! La cote de ces modèles a monté rapidement ces dernières années: ainsi l'Alpine 1300/1600S, ou la Porsche 911 "châssis court" 1965-67 sont aujourd'hui ardemment demandées. L'Europe Série 1 ultralégère, à vitres fixes et châssis intégré - il n'en reste que quelques exemplaires - est très recherchée pour son incroyable  plaisir de conduite, autant que pour son intérêt historique considérable, puisque c'est la première Lotus de route à moteur central, issue de la Formule 1, et aussi pour ses particularités de construction remarquables.

 


 

Les versions successives de la Lotus Europe

 

1 - La révolutionnaire Type 46 Série 1 (et Série 1/A, appellation officieuse) :

C'est la Lotus Europe "édition originale", de très loin la plus recherchée, un peu comme le sont les premières Jaguar Type E "plancher plat" ...

Elle se distingue par trois caractères :

- Le plus important : avec une audace incroyable, Colin Chapman, pour gagner du poids, de la rigidité, de l'aérodynamisme (et contenir le coût de production), utilisa un châssis intégré à la coque en fibre de verre et qui n'était pas démontable (sauf en découpant la coque !). Cette structure illustre l'exceptionnelle exigence technique de Chapman, défenseur acharné de la légèreté et de l'efficacité, et elle reste unique dans l'automobile de route.

- L'autre caractéristique assez stupéfiante fut les vitres latérales fixes, non ouvrantes - comme dans un avion. Galbées en trois dimensions, elles jouaient un rôle dans le profilage exceptionnel de la carrosserie. A noter que ces vitres, mal acceptées par certains, furent remplacées, dès la Série 1A, par des élements en deux parties. Il existe cependant des rares exemplaires de S1A équipées des vitres fixes, leur ligne reste ainsi aussi fine et belle que les toutes premières S1. Nous en possédons une (consultez Autodrome Cannes), ''matching numbers'', en état quasiment parfait, comme sortie d'usine.

- Enfin, toutes les S1 et S1A sont munies des originaux feux "triangulaires" Carello en trois pièces, issus de la Lancia Flavia Convertible. Très rares, ils ne se voient que sur ces premières Europe.

 

 

2 - La seconde version de carrosserie fut la Type 46, Série 1/B :

 

La Série 1B est reconnaissable par trois caractères :

- Ses feux arrière Lucas rectangulaires assez classiques, remplacent les très originaux feux en triangle arrondi des S1.

- Ses vitres latérales sont en deux parties (sur toutes les S1B) - un déflecteur fixe, et un carré démontable à glisser dans la doublure de porte. Moins esthétiques, ces vitres sont une première entorse au dessin initial parfait et radical de John Frayling.

- Le tableau de bord est en imitation bois, ce qui peut plaire pour une ambiance à bord plus chaleureuse. Par ailleurs la boîte et sa commande, les suspensions, ont été légèrement révisées.

 

A gauche : les vitres latérales en deux parties altèrent un peu la pureté du dessin originel

A droite : les feux arrière Lucas rectangulaires des Séries 1B

 

 

 

3 - Ensuite vint la Série 2 ou Type 54 :

Très courante sur le marché avec près de 3000 exemplaires produits, elle est reconnaissable notamment à ses clignotants proéminents sur le capot, malheureusement peu esthétiques et qui affectent la pureté du dessin orignel... Les S2 possèdent des vitres électriques avec déflecteurs, des sièges réglables, de nouvelles garnitures et poignées de portes, un tableau de bord en une seule pièce, deux essuie-glace, et d'autres modifications, dont un nouveau pédalier. Cette version est plus lourde et son dessin est bien moins pur que la première version.

 

 

4 - La Type 65 dite "Federal" est une version rendue conforme aux règlements (anti-pollution notament) des USA.

5 - Enfin la "Twin Cam" ou Type 74 est propulsée par un moteur Lotus-Ford à double arbre à cames en tête ; la carrosserie est légèrement plus haute. Un série limitée "Special", plus puissante sera ensuite commercialisée.

 

La première version, ''édition princeps'':

Quarante-six ans après sa présentation l'ultralégère Lotus Europe fascine les passionnés, avec sa ligne élancée, originale et intemporelle

 

"Une Sport-Prototype pour la route", titrait Sport-Auto à l'époque. Impossible de faire plus léger (600 kg), ni plus moderne - moteur central-arrière, suspensions triangulées, carrosserie fibre de verre ultra basse faisant corps avec le châssis, ligne révolutionnaire et pourtant immédiatement "classique", aérodynamique incroyable grâce notamment au carénage inférieur... la technique et le comportement de la voiture surprennent et génèrent l'enthousiasme chez les passionnés.

 

L'Automobile, particulièrement critique sur l'équipement et la visibilité arrière, ne peut que constater que la direction est "un monument de précision..autorisant une réponse instantanée, comme ce que l'on rencontre sur les monoplaces" ! L'article de JP Thévenet, visiblement agacé par le manque de confort, est titré "Une belle fleur de circuit, difficile à cultiver sur le bord des routes"... Un compliment qui confirmait la nature excitante de l'Europe.

 

Evidemment, certains critiquent la légèreté extrême de sa construction, car le patron de Lotus, Colin Chapman, ingénieur de génie, n'a rien fait comme les autres : les vitres latérales sont fixes (comme sur la Ford GT40 contemporaine), les sièges aussi (c'est le pédalier qui se règle), et il n'y a tout simplement pas de garnitures ni de poignées de portes ! Le moteur est un Renault 16 modifié par Lotus (+ 25 chevaux) d'un prix abordable, mais avec des performances dynamiques exceptionnelles sur route..

 

Le magazine Autocar a chronomètre l'Europe Série 1 à 195 km/h, prouvant le bien-fondé des conceptions de Lotus. Les versions suivantes, Série 2 et Twin Cam étaient moins rapides : 185 km/h pour la S2 chiffre relevé par Motor, en Septembre 1969, et 188 km/h pour la Twin Cam relevé par Autocar, en Janvier 71.

 

 

Photo d'époque du magazine "Car". La finesse, la légèreté et la tenue de route de l'Europe stupéfient les experts. A droite, le dossier de presse présente le Moteur Renault 16 "modifié pour la LOTUS GT".

Beaucoup l'ignorent, ce moteur est soigneusement préparé : soupapes plus grandes, collecteur d'admission modifié, taux de compression supérieur, carburateur, arbres à cames, coussinets de bielles...

 

 


La voiture proposée à la vente :

Lotus Type 46 Europe, Série 1, 1967 - vitres monobloc non-ouvrantes, châssis intégré à la coque

Moteur et boîte d'origine "matching numbers"

[Trop tard, vendue]

Mais nous en possédons une autre : consultez Autodrome Cannes

 

Cet exemplaire très bien préservé, - et matching numbers - est une pièce extrêmement rare. Le noir et blanc traduit bien l'ambiance de l'époque,

celle du pilote prodige Jim Clark, surnommé l'Ecossais Volant : Clark décrocha en 1963 son premier titre de Champion du Monde de Formule 1, enlevant

7 Grands-Prix sur 10, avant d'être couronné de nouveau en 65, en remportant cette même année les 500 Miles d'Indianapolis ! La suprématie Lotus était indiscutable

 

La toute première version de l'Europe, particulièrement excitante à piloter, pleine de "défauts" et spécificités signées Chapman, n'a été construite qu'en 500 exemplaires environ. Les trois quarts ont été détruites au fil du temps, en raison notamment de la construction extrêmement légère, voire fragile. Parmi les survivantes, beaucoup ont été modifiées pour la compétition, ce à quoi l'Europe se prête admirablement comme sa sœur de course la Type 47, et malheureusement les autre sont en état déplorable voire en épave.

Il est donc presqu'impossible aujourd'hui de trouver une Europe de Série 1 en état d'origine telle présentée par Lotus en 1966, non modifiée et non "coursifiée". Nous avons décidé de rechercher et d'acquérir ce modèle extrêmement rare, en exigeant une authentique Série 1 d'origine. Après deux années de recherche, nous avons fini par localiser l'exemplaire idéal en Italie, encore muni de son moteur original, de sa boîte et de tous ses accessoires d'origine, et nous en avons immédiatement négocié l'achat... L'usine nous a fourni la copie du registre manuscrit attestant de sa date de fabrication : 25 Octobre 1967.

 

 

 

L'Europe Série 1 mise en vente est telle que le public la découvrit en 1966 : vitres scellées comme dans un cockpit d'avion, sièges fixes, essuie-glace unique, ni servofrein ni poignées de portes... aucune concession !

Il est exceptionnel de retrouver une Europe S1 aussi authentique, non seulement avec son véritable moteur Renault affûté par Lotus, mais encore avec son intérieur d'origine, volant allégé à jante très mince, pommeau de levier de vitesse sphérique en bakélite, enjoliveurs chromés, rétroviseur intérieur, jauges et compteurs d'origine et tous ces détails qui la rendent incomparable par son audace, sa finesse et sa légèreté.

Le compteur kilométrique affiche 58.000 km, et nous connaissons l'histoire de cette voiture, qui s'est entièrement déroulée en Italie, depuis le registre d'usine, et la livraison à l'importateur jusqu'à ce que nous en fassions l'acquisition voilà quelques années. Sa vie dans un pays chaud lui a probablement assuré l'état de préservation constaté aujourd'hui. Elle n'a jamais été entièrement restaurée et garde donc toute son authenticité. Des travaux de rénovation ont porté notamment sur les trains roulants, la peinture et certains détails. Elle possède sa Carte Grise normale française, son cric et sa roue de secours.

 

 

 

 

En 1967, José Rosinski, Rédacteur en Chef de Sport-Auto, conclut ainsi l'essai de la Série 1 :

"L'Europe est, vous l'avez compris une auto pour fanatiques, pour inconditionnels, avec d'invraisemblables lacunes qui sont à la mesure de ses extraordinaires qualités. Devant elle, on ne saurait rester indifférent : selon son caractère et ses goûts, on se croira victime d'une mauvaise plaisanterie, ou on se roulera par terre en récitant les louanges de Colin Chapman. Or, figurez-vous, de ces deux attitudes, c'est la seconde qui  me paraît la plus sensée !".

Rosinski relevait notamment "l'indicible plaisir" que procure la conduite de l'Europe, car "piloter cette voiture, c'est exactement, puissance et bruit en moins, se trouver au volant d'un prototype de course". Quel plus beau compliment pour une sportive pure ? Rosinski, qui a pourtant conduit les plus sensationnelles GT du monde décrit ainsi l'Europe : "La douceur et la précision de la direction sont inouïes, la docilité de la voiture à suivre la trajectoire demandée vous stupéfiera. Elle se contrôle comme un jouet, au millimètre, avec d'imperceptibles corrections de volant si nécessaire : un vrai rêve..."

 

A gauche, Lotus Elite de 1957, à droite l'Europa que nous mettons en vente (produite en 1967). Dix ans après, Chapman innovait toujours, techniquement et esthétiquement ; deux icônes dans l'Histoire Lotus.

 

L'extrême rareté de la première Europe série 1 (à vitres non-ouvrantes, et châssis "collé") son intérêt historique la rapprochent de l'Elite Type 14 des années 50. Une Elite en parfait état vaut désormais entre 70 et 90.000 €. Une Elite a changé de main en enchères publiques pour 140.000 $ (105.000 €) en 2012, chez Gooding. Cette cote est à rapprocher de celle d'un autre modèle historiquement important: la première Porsche 911 (1966-67), plus courte de 5 cm que les suivantes est très recherchée et se négocie vers 100-150.000 € sur le marché.

L'Europa S1 est bien plus rare que l'Elite, aussi importante historiquement, mais bien plus abordable pour le moment (40 à 55.000  €) ; elle se placent au même rang pour les passionnés : admirées et convoitées à leur époque, elles sont aujourd'hui des Classiques à collectionner pour leur style, leur originalité et leur intérêt Historique, mais aussi pour leur pilotage grisant.

L'Europa, première Lotus de route à moteur central, est une référence essentielle dans l'établissement de la légende de la marque créée par Colin Chapman ; et la toute première Série est naturellemment la plus intéressante et la plus pure de conception et de dessin.

 

PRIX : TROP TARD, vendue...

... Mais nous en possédons une autre, en exceptionnel état d'origine ; consultez Autodrome Cannes...

 


 

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English version

LOTUS 46 "EUROPE" EARLY SERIES 1 - 1967

Matching numbers, original gearbox, seats, steering wheel, spare wheel, lift jack...

[Too late, sold]

But we own another example of this ultra-rare GT : please contact Autodrome Cannes

 

 

Lotus Europe Series 1 : the first mid-engine GT Lotus was inspired by racing prototypes.

 

1 - The model

 

The most beautiful, the lightest, and the most rare of all : the LOTUS EUROPE S1 presented in 1966.

 

 

Above  : the car for sale, a very rare Series 1 in exceptional original configuration and with matching number engine.

Sleek, elegant design, extremely light (600 kg), a Sport-Prototype driving experience : no power brakes, no useless equipment, non-opening side windows, only one windshield wiper...

Chassis is integrated within the fibreglass bodywork for rigidity and light weight ; insurance Companies found it too expensive, so Lotus had to switch to a more conventional, removable chassis for S2 !

 

Engineer Ron Hickman in his office at Lotus in 1963. On the wall, the first drawing of a mid-engine 8-cylinder race car...Ford was balancing between Lotus and Lola for their Le Mans race car.

It was the first sketch of the mid-engine GT that will become the Lotus Europe ; styling was by John Frayling who also designed the Lola GT.

 

 

 

 

In 1966, the revolutionary Lotus Europe, Type 46, made a sensation by offering Formula 1 mid-engine structure in a road-legal GT.

The same year, Lamborghini presented the Miura, also a mid-engined 2-seater. Inspiration of both cars was the Le Mans Prototypes Ferrari P3, Ford GT40.

One week after, the Type 47 ((here below), racing version of the Europe, got a remarkable victory at Brands Hatch for its first race.

 

 

 

Lotus 47 - Cosworth : all the Lotus experience in Formula 1 (1963 & 1965 World Champion) concentrated in a very fast racing GT.

 

 

The Lotus Europe type 46, presented on Dec. 20, 1966, is one of the very first mid-engine GT, a structure that is derived from the racing Prototypes. Ultralightweigh (600 kg), non-opening windows, a chassis integrated to the monocoque bodywork, this "racing Lotus for the road" as it was nicknamed offers incredible driving sensations. The fibreglass monocoque, as tested on the Elite (Type 14), is bonded to the steel chassis for more rigidity. The aerodymanics are extremely elaborated with a CX of only 0,29, very unsusual for a road car. Only the Series 1 featured the integrated chassis - a costly and sophisticated technique. Very few have survived.

 

The success of the Type 47 was immediate with a 1st & 2nd positions at Brands Hatch for the first outing. The Europe is one of the most important in the History of Lotus, and also one of the first GT with mid-engine structure. It was contemporary of the Lamborghini Miura... and comparatively as beautiful ; one can even say that the Europe shape, sleek and sober with no artifical ornament, is timeless and more classic than th Miura, looking more "seventies" . The front end of the Europe reminds of the Lola-Ford GT, whilst the rear part is completely original and aerodynamically very efficient.

 

 

 

Lotus Europe (left) and Lamborghini Miura (right) : presented the same year, those two GTs combine racing inspiration, light weight and aerodynamic efficiency

 

 

 

 

Left : Jim Clark, during a briefing,with helmet under his arm, in 1964. Right: the Flying Scottsman at the wheel of his Lotus 25, first Formula 1 with monocoque chassis. The driving position is the same

as in the Europe. Mid-engine, low centre of gravity, aerodynamics, Chapman uses the same audacious concept for his racing and road cars. The Europe is a pure delight to drive.

 

 

 

The Avengers : an exciting Lotus Type 46 was the partner of Linda Thorson, as Tara King.

First came the much acclaimed Series 1 : only 300 built (less than a hundred have survived), and it is the only Euorpe with typically Chapman single-piece, non-opening side-windows. The Lotus Europa was then modified during its life :

- The next series is the Series 1/A and 1/, with opening windows in 2 parts (the bigger to be taken off and stowed in the door), imitation-wood dashboard, modified exhaust and shock absorbers, and other modifications.

- Series 2, Type 54, is the most common on the market (about 5000 made), and very recognisable with its prominents side light indicators, electric windows with quarterlights, door "upholstery", a one-piece dashboard, and other modifications.

- The Type 65 "Federal" is the version sold in the US, modified in compliance with USA Federal regulations.

- Finally Type 74 Twin-Cam, is the last version, with a twin-cam engine and a revised shape ; a special JPS edition was also built.

 

Half-a-century after its presentation, the fascinating Lotus Europe retains its incredibly sleek, elegant and timeless elegance.

More about the History of the Lotus Europe type 46: click here (article in French)

 

In 1966, when Lotus Cars proudly present the new mid-engined Type 46 Europe, Press was enthusiastic: "A Sport-Prototype for the road", writes Sport-Auto. Impossible to build a lighter GT (610 kg), or closer to a competition car. Most sports car enthusiasts loved it, but some thought that it was so spartan and straight-forward that it could be a joke...

Autocar tested the Europe at 195 km/h, whilst later Series 2 & Twin Cam could'nt go quite as fast : 185 kmh for the S2 (Motor, Sept. 69) and 188 km/h for the Twin Cam (Autocar, Jan 71).

 

Period picture ("CarMagazine"). The lightweigth Europe with its low, sleek shapes fascinate all experts by its incredible road-handling. Right: the Press release show the Lotus version of the Renault 16 engine.

It's significantly tuned : different intake collector, bigger valves, special pistons (for higher compression rate), new carburettor, sportier Cam profile, better bearings, etc...

 


2 - The Car for sale :

Lotus Type 46 Europe Series 1, 1967 -  non opening one-piece side windows, chassis bonded to the fibreglass monocoque

[Too late, sold]

But we own another example of this ultra-rare GT : please contact Autodrome Cannes

 

A black and white picture is appropriate to enhance the period atmosphere. Let's remember that Lotus and their star driver, Jim Clark were the top reference for F1 racing cars in the sixties.

Clark, "the Flying Scottsman" won its first F1 Championship in 1963 with 7 GP victories (out of 10 Grand-Prix), and won again in 1965; the same year he won the Indianapolis 500 !

 

The very first Europe, extremely exciting to drive, brainchild of genius engineer Colin Chapman, was only built in 298 examples. Very few have survived, and alas, most have been heavily modified - bodywork, wheels, interior, engine, etc..It is therefore almost impossible tod ay to find a non modified example. The excellent Europe S1 that we have acquired was delivered by the factory on October, 25th, 1967 to Italian Importer.

 

 

The car has its original interior : seats, steering wheel, gear lever knob, counters, handbrake, pedals, rear mirror ; and also its original wheels (including spare), original matching numbers engine, gearbox, headlights, radiator, windshield, and wheel chrome caps.

Odometer shows 58.000 km. Until we bought this car it has spent all its life in Italy. The dry environment has of course helped the preservation of this very healthy example.This car has never been completely restored, keeping its historical integrity. Some technical restoration work have included suspensions and some mechanic and minor cosmetic details (new fuel pump and filter, new air filter, new ignition coil and breakers, etc). It has a regular French Title.

 

 

 

 

Left, Lotus Elite 1957 ; right, our Lotus Europe for sale (1967). For both, Chapman was at the leading edge of innovation, design and audacity. Less Europe S1 than Elite have survived.

 

The very first Europe Series 1, with one-piece non opening windows, and chassis bonded to the race-inspired fibreglass monocoque, is Historically very close to the Elite Type 14, star of Lotus in the 50s. Today, a perfect example of the Elite is now worth 80-100.000 €. A Lotus Elite sold in a public auction for 140.000 $ / 105.000 € (Gooding, March 2012). Another Sports Car of the same period is on the same range on the market : the first Porsche 911 / 911S. But both the Elite and the Porsche are actually less rare than the Europe Series 1.

Investing in this very first version of the Lotus Europe is both enjoying an incredible driving pleasure, and also safely invest in a famous and exciting Collector car made by one of the most legendary racing car manufacturers. The early Type 46 Europe is gaining value on the market, and this trend will only increase with time, based on all comparable references.

This fine Classic Lotus will be delivered with its spare wheel, lift jack, and a copy of the original owner's manual, as well as with a significant History, literature and invoices binder.

 

 

PRICE : [Too late, sold]

But we own another example of this ultra-rare GT : please contact Autodrome Cannes

 

 

 

Tel. +33 (0)630 096 491 ou  +33(0)686 699 827 Office : +(0)1 45 31 12 49 - Shipment worldwide - English website:

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