Quelques jours chez ...   AUTODROME 


 

 

 

Cette chronique est un aperçu de l'activité ordinaire d'AUTODROME, laquelle est parfois plutôt...extraordinaire !

 

Decembre 2012 : des cadeaux venus de l'autre bout du monde...

Nos clients et amis collectionneurs ont été, en 2012 comme précédemment, très souvent des visiteurs étrangers venus parfois de fort loin. Une large majorité de nos autos de collection sont livrées hors de France ou sur d'autres continents.

Rien d'étonnant à cela, l'amour des oeuvres d'art que sont ces pièces rares est ressenti dans le monde entier. Certains interlocuteurs, même si nous ne parlons pas ou mal leur langue, nous en apprennent beaucoup sur leur culture : ainsi, un collectionneur japonais extrêmement gentil et fanatique d'automobiles italiennes classiques nous a - à notre surprise - offert des cadeaux après avoir acquis l'une de nos plus belles voitures anciennes. Dans la culture occidentale, le commerçant remercie parfois un acheteur de sa fidélité par un présent...mais il n'arrive presque jamais que ce soit l'inverse, c'est-à-dire que l'acheteur exprime par un cadeau sa gratitude à l'égard du vendeur.

 

 

Par respect pour nos visiteurs, nous ne pouvons que donner un aperçu de ces présents qui nous furent offerts : ils étaient enveloppés d'une magnifique étoffe de soie nouée, rassemblant plusieurs objets symboliques au décor gracieux, évoquant sans équivoque la culture du Japon. Conformément à la tradition, nous n'ouvrons pas tout de suite cet emballage raffiné, mais nous remercions chaleureusement. Plus tard, le foulard sera dénoué, et encore quelques semaines après, nous nous assurerons que la très belle automobile qui a fait venir cet homme de si loin, arrivera au port de Tokyo par les soins de notre transporteur spécialisé.

A cette occasion, nous comprenons aussi fort bien que lorsqu'une telle automobile ancienne change de propriétaire, il ne s'agit pas d'une simple transaction, mais aussi d'un échange culturel, d'une interpénétration de deux mondes. Dans ce que nous appelons "l'Orient", les valeurs et manières d'entrer en rapport avec l'autre sont différents des nôtres. Pour donner un exemple, la langue classique chinoise dira "请您贵姓?" ("quel est votre précieux nom" ?) pour demander son identité à une personne respectée. Dans le même esprit, il est fréquent qu'un écrivain Japonais ou Chinois, pour évoquer son propre ouvrage, parle de sa "composition maladroite" - ce qui ne s'entend guère en Europe lorsqu'un auteur s'exprime ! Dans les origines de certaines cultures très anciennes, ce qui vient de l'autre est a priori respectable et bon ; ce que l'on est soi-même et ce que l'on fait est a priori modeste et sans prétention.

Cet homme nous a ainsi transmis, par un geste amical et simple, un peu de l'art de vivre de son pays, un aperçu de sa façon de voir le monde et les rapports entre les êtres. Evoquer ce petit événement nous a paru une belle manière de marquer l'arrivée de la fin d'année, période traditionnelle des cadeaux en Europe.

 

Novembre 2012

Chez Autodrome, la passion des voitures est évidemment partagée avec nos clients collectionneurs et amis. Certains nous confient ce qu'ils ont de plus précieux, et souvent nous racontent l'histoire de leurs belles classiques, nous décrivent l'entretien ou les restaurations qu'ils leur offrent. Ces relations sont une source d'enseignements et de plaisir quotidien, et font vivre des moments exceptionnels.

Cette Lamborghini Miura SVJ, une des rares à être demeurée aussi authentique, est quelque peu mythique par sa beauté autant que par son histoire. A l'abri des regards sauf pour quelques rares initiés pendant des dizaines d'années, elle est aujourd'hui la propriété d'un de nos clients fanatique de Lamborghini comme nous-mêmes. Les rivets sur la carrosserie sont une des origines de la légende qui entoure cette SVJ, le rêve de tous les "Lamborghinistes" et de nombreux collectionneurs. La très belle peinture gris métallisé foncé était, à l'époque de ces photos, une variation par rapport à sa couleur initiale, un rouge sombre métallisé - qu'elle a aujourd'hui retrouvée.

 

La merveilleuse beauté et l'équilibre du dessin de Bertone sont peut-être encore plus évidents sur les SVJ.

Le cuir bicolore du cockpit, les chronomètres installés sur la console, sont des signes distinctifs de cette voiture vraiment hors du commun. A bord, Neldo Levy (Autodrome).

Une telle beauté doit être préservée avec soin, notamment lors des transports. Nous ne laissons jamais une voiture ancienne seule ou sans sécurité.

Neldo Levy (Autodrome) supervise l'embarquement de cette merveille mécanique.

 

Octobre 2012

 

Les hasards de la route font parfois bien les choses: rencontre entre une fine Lotus Europe, minimaliste grand-tourisme des années soixante, avec une tracto-pelle hors d'usage, imposante par sa masse brute, son bras géant d'acier, contrastant avec les lignes fuselées de la légère sportive anglaise au nom légendaire. Le plaisir esthétique des voitures anciennes est de plus en plus apprécié par le public, et l'idée a fait son chemin chez bien des amateurs d'automobile ou de moto, de mettre de côté une pièce de collection. Toutes ne sont pas très onéreuses et compte tenu du contexte économique, c'est devenu une décision à la fois agréable et fort sage.

 


 

La Lamborghini LM002 à quatre roues motrices.

 

 

"J'irai, comme un cheval fou..." ou un taureau sauvage !

Rien ne semble pouvoir arrêter la puisssance de la première traction intégrale (et la seule 4 portes à ce jour) créée par Lamborghini - une brute raffinée à moteur V12 Countach.

 

 

De même qu'il n'a existé qu'une seule moto Lamborghini - exceptionnelle à tous points de vue -  la marque n'a produit qu'un seul modèle à 4 portes : la mythique et colossale traction intégrale nommée LM002. Ce sigle abrupt désigne la plus méconnue des Lamborghini classiques (époque d'avant AUDI). Sa genèse pourrait s'intituler : "Croisement d'un taureau furieux et d'un pur-sang"...

 

Au début, il y eut cette idée déraisonnable de créer un tout-terrain à hautes performances avec moteur en position centrale-arrière... Impossible n'est pas Lamborghini : cet engin a donc existé, c'est le prototype Cheetah ("guépard", en anglais. Ce projet fut présenté en 1977, développé par Lamborghini pour le compte de la firme MTI, fournisseur de l'armée des Etats-Unis. Le propulseur était alors un Chrysler V8 de 5,9 litres d'une puissance de 180 ch., permettant d'atteindre 160 km/h.

 

 

Le Cheetah (1977), premier 4X4 conçu par Lamborghini, à moteur central ... comme les meilleures GT de l'époque. Notez le dessin des prises d'air, évoquant celles de l'Alfa-Romeo Montreal.

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Le prototype Cheetah fut testé par l'armée des USA, et même équipé d'un lance-roquettes sur sa plate-forme arrière. A noter que les capots avant / arrière basculaient entièrement comme sur la Miura.

 

Cependant, les similitudes avec un véhicule Ford déjà existant (XR311) entraînèrent un litige qui pesa défavorablement sur le sort du projet. D'autres constructeurs étaient bien sûr en concurrence pour ce contrat. L'armée américiane s'orienta vers GM, pour finalement adopter ce qui allait devenir le Hummer.

 

Cet échec coûteux ne fut pas étranger à la mise en faillite de Lamborghini en 1978. Après diverses vicissitudes, en 1980-81, la firme italienne fut racheté par les frères Mimran, industriels suisses, et le projet fut relancé avec des ambitions considérablement augmentées, on va le voir, en matière de puissance, de vitesse et d'équipement.

 

Lamborghini commença par modifier le Cheetah en conservant sa structure générale et son groupe propulseur, ce qui aboutit en 1981 à un autre prototype nommé LM001 (pour Lamborghini Militaria 001), doté de prises d'air latérales destinées à mieux refroidir le moteur. Mais l'implantation centrale-arrière finit par être abandonnée, car elle se prêtait mal à la destination de la future quatre-roues motrices. En effet, que ce soit pour un usage militaire ou industriel, la plate-forme arrière est un élément important pour le transport d'une charge utile, de passagers, ou pour le montage d'armements tels que mitrailleuse ou lance-grenades.

 

Prototype LM001, avec moteur arrière comme le Cheetah, mais à la structure renforcée, et doté de larges prises d'air pour le refroidissement.

 

Deux autres prototypes furent ensuite construits en 1982 et 1983 : les LM004 et LMA, tous deux cette fois a moteur avant, pour libérer la partie arrière du véhicule en vue des marchés militaires.

Le LM004 utilisait pour sa propulsion l'énorme moteur Lamborghini V12 / 7 litres, de 420 ch., initialement destiné à une utilisation marine. Mais les tests démontrèrent que le rapport poids/encombrement/puissance ne justifiait pas ce choix.

Pour le LMA l'usine opta pour V12 4ACT tout-alliage de la Countach. On le voit, Lamborghini voulait frapper un grand coup, créer une traction intégrale absolument hors-normes, combinant les caractéristiques d'un utilitaire à usage militaire ou civil, avec des performances jamais vues pour ce type de véhicule. La lettre A du sigle LMA est l'intiale de "Antériore", soit (moteur) "avant" en italien, à rapprocher de P400 pour la Miura, ou le P signifie "posteriore" (arrière). La forme et la définition sont alors très proches de la version finale. Le dessin plat des portières et d'autres panneaux de carrosserie résulte de la nécessité de pouvoir proposer un blindage en option.

 

Prototype LM004, propulsé par le V12 Lamborghini marine de 7 litres développant 420 chevaux.

Prototype LMA, à moteur de Countach, proche du LM002 définitif, mais avec capot et ailes avant specifiques.

 

Le LM002 est le 4-roues motrices absolu: V12, 450 ch., 200 km/h, 2,7 tonnes, 290 litres de réservoir, consommation 30 l. / 100... aucun véhicule ne lui est comparable.

 

D'un prix affolant (celui d'une Countach), démesurément performant bien au-dela du cahier des charges militaire, le LM002 demeure un colosse sans adversaire, hors de la loi commune. Les gigantesques pneumatiques "Scorpion" développés spécialement par Pirelli, permettent une vitesse supérieure à 230 km/h et supportent les températures brûlantes des dunes du désert. Il n'est pas certain que les 300 exemplaires revendiqués par l'usine furent réellement fabriqués, car il se peut que le chiffre ait été "corrigé" à la hausse comme il arrivait chez Lamborghini à l'époque.

 

 

 

Le magazine Italien Autosprint, généralement bien informé, affirmait en 1986 que Henri Pescarolo faisait la cour à Lamborghini pour participer au Dakar en LM002.

Ci-dessus, le spectaculaire LM002 d'usine piloté par l'organisateur du Rallye des Pharaons, comme voiture de direction de course.

 

 

 

Encore plus monstrueux, les deux LM002 (#12046 et #12059) transformés pour la compétition : 500 à 600 chevaux, réservoir de 600 à 800 litres, terrifiant !

 

 

A gauche le multiple Champion du Monde Sandro Munari au volant d'un LM002 de compétition. L'italien participa officiellement au Rallye de Grèce sur ce modèle mais dut abandonner.

Le LM002 est la seule Lamborghini d'époque classique (années 60-80), qui fut engagée par l'usine en compétition, et cela du vivant de Ferruccio (bien qu'en retraite à l'époque).

La marque a fourni des moteurs F1 notamment à Lotus et Ligier et a même construit une F1 - mais cette dernière était engagée par une équipe privée, le Modena Team.

 

 

Le LM002 #12046 en course, piloté par Andrea Barenghi au Dakar 95-96. Nous avons retrouvé et acquis cette Lamborghini historique et terrible.

Ce fut l'ultime participation en compétition d'une Lamborghini alors que la marque était encore "italienne" - avant absorption par le Groupe AUDI.

 

Juillet 2012

Photo d'usine de l'Urraco LP250: la réponse de Sant'Agata à la Ferrari Dino. V8 de 220 ch. (90 ch/litre), contre V6 de 195 ch. pour la Dino (81 ch/litre).

Devant la beauté sobre de cette oeuvre de Marcello Gandini, on se demande pourquoi cette GT est encore si abordable, en comparaison avec sa rivale.

Notre Urraco LP250 S a vu sa carrosserie et son châssis entièrement restaurés, avant d'autres opérations destinées à lui restituer sa splendeur initiale.

Le moteur bénéficie d'une reconstruction à neuf, chemises, pistons, soupapes... La sellerie reçoit une nouvelle peausserie en cuir Connolly.

 

Cette Lamborghini Urraco en cours de restauration complète laisse admirer sa carrosserie nue qui révèle les formes pures que le styliste Gandini a voulues, avant que les accessoires techniques (grilles, pare-chocs) n'en modifient l'aspect. Formes tendues, équilibrées, sur lesquelles le temps n'a pas prise. Comme voiture de collection, cette GT 2+2 est facile et agréable d'utilisation, elle combine plaisir dans la vie réelle et valeur d'investissement - aux prix actuels en tous cas.

 

On remarque avec plaisir que cet exemplaire bénéficie des rares "persiennes" de vitre arrière, qui relient son esthétique à celle de la Miura, son aînée. Cette version n'était commercialisée qu'en Italie, et interdite en France. Ce très beau modèle, en 2,5 L. comme en 3 l., commence à revenir en pleine lumière pour les collectionneurs avertis : ligne magnifique, rareté et importance historique car c'est la première Lamborghini avec un moteur V8, et prix incroyablement abordable pour un chef d'oeuvre de l'une des deux ou trois marques les plus célèbres au monde.

 

 

Mai 2012

L'automobile ancienne est source d'émotion, et peut-être encore plus fortement lorsqu'il s'agit de voitures de course. L'un des associés d'Autodrome a fait l'acquisition, à titre personnel pour sa collection, d'une ancienne Lotus monoplace de Formule 3, un Type 22. Ces quelques photos illustrent bien la merveilleuse sensation que l'on peut avoir en reconstituant un tel "objet du passé", encore marqué de toutes ses cicatrices, et d'un cortège de souvenirs qu'il importe de préserver.

 

 

Après environ un demi-siècle, quelles qualités si rares peuvent bien possèder ces pièces mécaniques un peu usées, comme par les griffes du Temps, pour nous inspirer tant d'attirance, de curiosité, de battements de coeur ? On l'ignore, et c'est sans doute tant mieux, le plaisir, pour rester un peu mystérieux n'en est pas moins grand. Le remontage précautionneux des éléments soigneusement stockés dans des cartons et boîtes en bois occupe les heures sans qu'on les voie passer, délicieusement, tant on est plongé dans l'atmosphère des années anciennes. Extraordinaires sensations de reconstituer une machine aussi vivante et riche de souvenirs qu'une monoplace Lotus, comme si l'on éprouvait la possibilité concrète, unique, de remonter le temps...

 

Une Lotus de course ne pouvait, et ne devait pas, demeurer dans cet état !

Sur cette photo en noir et blanc, Henri de Nadaï s'adresse à son épouse, assise dans le cockpit.

 

 

Mars 2012

 

 

Avec une transaction à plus de 100.000 Euros (Gooding, 6 Mars 2012), la Lotus Elite fait désormais partie des Classiques les plus recherchées. D'autres moyennes cylindrées comme les Porsche 356 (1600cc) ou les toutes premières 911 (2 litres) ont aussi gagné leur statut de stars des Collections. Les Elite ont vu leur valeur monter ces dernières années jusqu'à 70-80.000 euros, valeur justifiée par l'importance historique du modèle: ce fut la première Lotus de route "monocoque", techniquement très avancée, et la première Lotus à être produite "en série" : environ 1000 exemplaires, furent vendus. Sa ligne élégante reste un chef d'œuvre parmi les GT classiques de petite cylindrée. Avec son 1200 cc Coventry-Climax, elle s'adjugea six fois la victoire au Mans dans sa classe, établissant la réputation de Lotus en course.

 

La Type 14 Elite qui a atteint 105.000 Euros en enchères (photo ci-dessus) est une SE 95, complètement restaurée ; la hausse n'est sans doute pas terminée. Sur un marché où les GT Classiques de forte cylindrée (Ferrari Lusso, Boano, Daytona, Lamborghini Miura et Countach, Aston Martin, Bizzarrini...) nécessitent un budget de plusieurs centaines de milliers d'Euros, les voitures un peu plus modestes, jusqu'à 100.000 Euros, sont une opportunité idéale, vue la demande croissante - et l'offre historiquement très limitée. L'histoire de l'Elite est très pittoresque, puisque les premiers exemplaires souffraient d'une coque relativement peu solide, notamment au niveau des points d'attache des suspensions : Lotus confia alors dans un second temps la fabrication à Bristol (fabricant d'avions très expérimenté dans les composites fibre de verre / résine), avec de meilleurs résultats. Pour le collectionneurs, les deux séries sont intéressantes : l'une est le "premier jet", émouvant témoignage de l'audace incroyable de Colin Chapman, la seconde, tout aussi audacieuse, est peut-être plus aboutie, avec des améliorations comme la boite ZF.

 

 

Lotus Elite #1237. une forme si simple et pure qu'elle reste un modèle. Heureusement les ordinateurs n'étaient pas encore utilisés à l'époque pour le dessin des voitures...

Elle fut suivie par l'Elan, moins audacieuse, mais qui eut du succès, puis par l'Europe Type 46, tout aussi révolutionnaire avec son moteur central et sa coque collée au châssis (Série 1).

 


 

Le départ d'une Classique qu'on apprécie particulièrement est toujours accompagné d'une petite émotion. Nous savons que le nouveau propriétaire en prendra soin, car ces voitures font partie d'un patrimoine et sont très rares : à peine 150 pour la Jarama S, dont peu ont survécu. Dans un sens, il est bon que leur valeur augmente en ce moment, car cela s'accompagne souvent d'une volonté de préserver leur intégrité et de les maintenir en excellent état, aussi proche que possible de l'origine.


 

Lorsqu'on s'intéresse aux voitures anciennes, on conserve, selon son âge, des souvenirs précis que le temps n'efface jamais. Ce sont des visions de l'enfance, de l'adolescence, en tous cas d'instants où toute la ferveur que l'on porte à l'automobile se cristallise sur une forme, un bruit de moteur, des techniques inédites ou d'avant-garde... La Maserati 152 (en fait le châssis 151/3) du Mans 1964 fut l'une des dernières manifestations de Maserati en compétition. La voiture, brillante aux mains de Simon et Trintignant, se retira après 9 h de course, sur problèmes électriques. Notre mémoire a enregistré que la Maserati du Mans fut la plus rapide sur la piste avec une vitesse officiellement chronométrée, presqu'effrayante à l'époque, de 308 km/h.

L'année suivante, lors des essais d'Avril que nous voudrions au contraire pouvoir oublier, la même Maserati, légèrement modifiée (151/4), quitta la route en pleine vitesse à la fin de la ligne droite des Hunaudières, le pilote américian "Lucky" Cassner perdant la vie à son volant.

 

Tipo 151/3, 12Heures de Reims 1964.

 

Janvier 2012

Le début d'année est souvent l'occasion de se pencher sur le passé. Nous avons, au cours de notre travail sur l'automobile de collection, accumulé bien des documents et souvenirs. Il est tentant d'en faire partager quelques-uns.

 

Nous avions acquis voilà quelques années cette belle Ferrari Daytona dans sa rarissime couleur d'origine vert amande. Si la plupart des amateurs de la marque aiment le rouge, certains préfèrent l'originalité.

 

Un passage à Lisbonne pour examiner une Lamborghini Islero nous a permis de découvrir un hôtel ancien au caractère "classique" et discret, le Palacio Belmonte,

ainsi qu'un délicieux Porto vintage, "Quinta do Passadouro" (1995) - chaque pays offre l'opportunité de beaux moments, qui commencent souvent par des rencontres.

 

 

 

Visite à l'usine Lamborghini : malgré la présence du nom du Groupe VW-Audi (à gauche, sur le carton), certaines machines et certains ouvriers sont heureusement demeurés depuis l'âge d'or de la marque.

 

 

L'amour de la mécanique est aussi grand chez les amateurs de Lamborghini modernes que chez les collectionneurs, mais les anciennes (ci dessous la 1ère Countach) sont un patrimoine irremplaçable.

 

 

La première Countach LP400 (il y en eut 150 construites) n'avait heureusement pas été restaurée lorsque ces photos ont été prises, préservant les traces des années passées et les effluves de l'époque.

 

Sur le circuit du Vigean, la CD du Mans 1964 pose avec une DB (à gauche) et avec une CD de route (centre). A droite, la Lamborghini Pregunta prête à prendre la piste sur le circuit de Spa-Francorchamps.

 

Vision mémorable dans les locaux d'Autodrome : Cab-Trac Citroën et CD Panhard du Mans - deux époques, deux extrêmes, deux célébrités...

 

Notre passion des automobiles anciennes, comme pour d'autres collectionneurs s'étend aux motocyclettes.

 

Bon et mauvais souvenir à la fois : notre Flaminia Touring de première main fut acquise trop vite, avant même l'ouverture de Rétromobile, par un collectionneur américain célèbre.

Pour le connaisseur, les délicats détails ouvragés du tableau de bord : boutons de bakélite non restaurés mais intacts, ornements guillochés, un plaisir complet et rare.

 

 


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...L'aventure Autodrome a commencé dans les années soixante, lorsque les frères Levy, passionnés d'automobiles sportives commencent à acquérir leurs premiers "pur-sang", Facel-Vega Facellia, Alfa-Romeo Giulietta, R8-Gordini, Lotus Elan, Europe, Maserati Mexico, puis Ferrari et Lamborghini, Aston-Martin, Bentley...

Neldo Levy (Autodrome Paris), et sa première Ferrari.

Michel Levy dans les années 80, avec la Miura S blanche de la collection familiale.

 

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