Quelques jours chez ...  AUTODROME  Paris



Cette chronique est un aperçu de l'activité ordinaire d'AUTODROME, laquelle est parfois plutôt...extraordinaire !

 

 

Décembre 2019

 

Quelle plus belle illustration des traditionnelles fêtes de fin d'année que cette image d'une somptueuse Ferrari 365 GT/4 s'éveillant à l'aube, sous une légère neige italienne ?

Le client d'Autodrome Cannes à qui Claude Levy a remis les clés de cette magnifique mécanique à moteur V12 a aussitôt pris le volant pour, traversant les belles "Cinque Terre", s'aventurer en Emilie-Romagne, jusqu'à Modena où elle est née. Un voyage à se régaler, ponctué de paysages et de savoureuses haltes dans cette région magnifique riche d'un patrimoine culturel et historique, et connue sous le nom de Terre de Moteurs...

 

 

 

Cette magnifique Ferrari 365 GT/4 2+2 a été vendue par Autodrome-Cannes (+33 [0]4 92 99 19 00)

 

 

 

Car c'est vértiablement une fête de conduire ces automobiles d'un autre siècle, encore plus fascinantes et magiques aujourd'hui. L'électronique omniprésente, l'inflation de chiffres et les robots n'auront jamais la noblesse et la beauté de la construction à la main, de règle autrefois dans les meilleurs ateliers au monde. Un mystérieux lien nous rattache à cette époque lointaine, aux ingénieurs et ouvriers hautement qualifiés qui ont créé de leurs mains ces automobiles d'élite. Ce n'est pas une simple voiture mais une sorte de vaisseau spécial qui nous transporte dans un univers différent. C'est encore plus vrai pour qui a le privilège de s'installer à bord et de tourner la clé de contact...

 

Cette automobile de haute volée est la plus abordable de toutes les V12 signées Enzo Ferrari, et c'est une aubaine car elle est merveilleuse à conduire et très rare: à peine 395 ont été livrées en conduite à gauche.

 

De plus, son dessin est aussi pur que remarquable d'élégance: le temps a fait reconnaître la beauté singulière de celle qui est peut-être la plus originale des Ferrari par sa double personnalité. Elle marie une allure luxueuse et souveraine avec la puissance irrésistible d'un moteur jumeau de celui de la Daytona. Certes la lubrification par carter sec a été délaissée, et les carburateurs placés à l'horizontale pour plus de finesse. Mais si elle déclare diplomatiquement quelques chevaux de moins que son illustre aînée, le coeur est bien le même. Les roues compétition à fixation centrale et l'arrangement royal des six feux arrière n'existent que sur cette première édition de la lignée.

 

Ces photos de PininFarina montrent parfaitement bien la force et l'équilibre exceptionnel du dessin, épuré à l'extrême et appelant le regard : on peut véritablement parler de sculpture à propos de ce travail de Leonardo Fioravanti, qui dessina aussi rien moins que la Dino 246, la Daytona, la F40, la 288 GTO, et des prototypes comme la P6.

 

 

 

Le ciseau d'un sculpteur semble avoir fait naître cette automobile rare

 

 

Le paradoxe d'un moteur à hautes performances sous une robe d'une particulière distinction

 

 

Une telle pièce s'inscrit dans un patrimoine personnel bien pensé lorsqu'on en a les moyens. En plus du plaisir quotidien qu'elle apporte au propriétaire passionné, c'est une manière bien agréable de mettre à l'abri de l'inflation (et des crises) un capital qui, laissé à la banque, serait inutile. Finalement, c'est souvent au volant d'une telle voiture en jouant sans réserve de toutes les possibilités de la machine qu'on se sent bien à sa place...La vie est trop courte pour se priver de se faire un si beau cadeau, lorsqu'on le peut. Chaque voiture de ce niveau est une aventure et une découverte, et certaines sont encore plus intenses et vivantes que les autres.

 

 

 

Octobre 2019

 

Rares... ou abondantes ?

 

Il est un paradoxe que les collectionneurs n'ont pu manquer de remarquer ces dernières années : les séries limitées...se multiplient sans cesse ; elles s'accumulent, elles pullulent. Pagani s'en est fait depuis longtemps une habitude, par 25 au début, puis par 5, par 3, et même "une par une" (mais en grand nombre toutefois...!). Chez Bugatti ou Ferrari, c'est devenu un rituel auquel on s'attend presque à chaque modèle. Il en existe deux genres : le plus ancien est celui qu'on peut appeler "série limitée native", lorsqu'un nouveau modèle est annoncé pour être produit en N exemplaires et pas un de plus, qu'on nous affirme "tous déjà vendus" dès avant la production, selon un marketing bien rôdé.  Pour la F40, le chiffre initial de 400 exemplaires avait été multiplié par 3, tant la spéculation a flambé - on n'arrête pas une affaire qui marche.

 

L'autre procédé, commode et économique pour le fabricant, consiste à parer un modèle déjà existant de détails visuels spécifiques (décoration, plaque numérotée, pièces en carbone) et d'annoncer quelques chevaux de plus. La série limitée, forte de son "exclusivité" (ce qui est rare est cher...) est naturellement tarifée largement au-dessus de la version normale, sa raison d'être étant de procurer une plus forte marge. Cela peut prêter à sourire, dans des cas que nous ne citerons pas, mais que la presse peu regardante se dépêche de mettre en couverture, avec force superlatifs - ces derniers font vendre du papier comme on sait.

 

Heureusement, les vrais collectionneurs, et en général les connaisseurs, savent discerner ce qui est bon grain et ce qui est ivraie. Leur prédilection va aux modèles uniques ou très rares et qui dans l'histoire récente de l'automobile, ont réellement apporté une rupture, une nouveauté, un caractère vraiment exclusif, une créativité dépassant les normes habituelles, esthétiques, technologiques ou conceptuelles. On peut citer parmi les premières super-cars "modernes" la F50 avec son moteur porteur, dérivée de la 333 SP de course, la Jaguar XJ220 pour sa beauté presque irréelle et ses performances, la Bugatti EB110 Supersport pour sa technologie et son aura historique, la McLaren F1, dont le nombre de 300 initialement prévu s'est réduit à une centaine, sa valeur de marché ayant grimpé en proportion inverse. Ce schéma rejoint d'ailleurs celui des véritables icônes classiques plus anciennes dont le nombre n'a pas été "précalculé", mais qui sont aujourd'hui avidement convoitées telles que la Ferrari 250 GT passo corto, ou l'Aston Martin DB4 GT Zagato (des années 60).

 

 

 

 

La fabuleuse Carabo signée Bertone (Paris, 1968), une des plus extraordinaires automobiles de tous les temps

Elle est inestimable par sa nature unique, et son esthétique totalement neuve à l'époque, devenue mythique

Un tel concept-car ou "voiture de rêve" comme on disait autrefois, est une pièce précieuse et irremplaçable

 

 

Dans une catégorie très voisine de ces vraies raretés se trouvent les prototypes expérimentaux, concept-cars et modèles construits en un seul exemplaire : la Ferrari Modulo, la Carabo de Bertone, la Miura Roadster, la Boomerang sur base Maserati, signée Giugiaro...Leur nature de pièce unique ne suffit certes pas à établir leur prix : seule une combinaison presque alchimique de beauté, audace, singularité technique, et aussi la marque d'un génie automobile peut établir une valeur qui s'imposera unanimement. Ces voitures, lorsqu'elles remplissent ces conditions, sont gravées dans l'Histoire de l'automobile et cela pour toujours, c'est ce qui leur confère une telle importance dans l'imaginaire collectif : elles ont tout simplement marqué à jamais le XXème siècle. C'est ce qui fait leur prix élevé, et les différencie des innombrables modèles en série limitée "modernes", dont le nombre a été calculé en fonction d'un marché et d'un plan commercial ou marketing, et dont on ne peut pas dire, pour la plupart, qu'elles resteront dans l'Histoire avec un grand H.

 

 

La légende de la première copie "à l'identique" - "Et je graverai les numéros matching"..

 

Les recherches en histoire, archéologie, et linguistique, localisent la source des récits bibliques dans des légendes égyptiennes, babyloniennes, mésopotamiennes, et sumériennes. Des tablettes gravées datant d'environ 3000 ans avant notre ère, bien avant toute trace historique des monothéismes juif, chrétien ou musulman, relatent des mythes tels que le paradis terrestre, le déluge avec son arche, et autres événements et personnages évoqués dans la Bible.

La plupart des livres religieux empruntent d'ailleurs une multiplicité de thèmes à diverses cultures et croyances, animistes ou laïques, et à leurs récits folkloriques ou mythiques. Malgré (et peut-être grâce à) leur nature composite, hétérogène, certains de ces textes laissent entrevoir ce qu'on peut appeler des archétypes psychologiques, c'est-à-dire des formes de pensée ou croyances qui se trouvaient au plus profond du cerveau des hommes, quels que soient leurs origines ou leurs lieux de vie, dès l'époque préhistorique - et qui ont perduré jusqu'à ce que la science et la culture apportent une compréhension raisonnée du monde qui nous entoure. 

 

 

 

Tablettes sumériennes en écriture cunéiforme (inventée environ 3500 ans avant notre ère)

La tablette de gauche relate entre autres l'épisode d'un déluge qui aurait submergé le monde

 

 

 

Un passage du texte biblique, rarement mis en avant, peut attirer l'attention des collectionneurs : en effet, selon l'Ancien Testament, auquel se réfèrent les croyants, les tables de la loi, qui sont la pierre angulaire, si l'on peut dire, de la morale judéo-chrétienne, s'avèrent être ce qu'on doit appeler littéralement une "réplique"...En effet, on sait que selon la légende, les premières tables présentant les dix commandements ont bel et bien été brisées par Moïse, rendu furieux par le spectacle de ses compagnons adorant un nouveau dieu, représenté par un veau en or. Pour Moïse, ce n'était pas, si l'on ose dire, "le bon dieu"... Après cet incident pénible, le dieu des monothéistes se serait adressé à Moïse pour lui enjoindre de réparer autant que possible le dégât :

 

(Exode 34.1)  "Taille toi-même [c'est nous qui soulignons] deux tables de pierre semblables aux précédentes ; et je graverai dessus les paroles qui étaient sur les premières tables, que tu as brisées".

 

On ne peut s'empêcher de penser aux blocs moteurs de modèles anciens, (re)fabriqués de nos jours parfois par des sociétés spécialisées, comme par exemple Crosthwaite & Gardiner, et qui sont ensuite frappés de numéros authentiques ou supplémentaires, par l'usine ou par des artisans peu scrupuleux, exactement selon le procédé décrit dans la citation que nous avons reproduite : "Et je graverai"...les numéros matching ! Ce constat confère-t-il davantage de valeur aux répliques, ou au contraire projette-t-il pour certains un éclairage nouveau sur la manière de considérer lesdites tables ? Nous ne nous prononcerons pas.

 

 

Juillet 2019

 

Pour sa vente aux enchères du château de Chantilly, la maison Bonhams proposait en vedette et en couverture du catalogue, une sensationnelle Gordini Type 15S de 1952. C'est l'une des deux seules existant au monde, l'autre étant la propriété du Musée Schlumpf. Cet exemplaire, né en monoplace, bénéficie d'un palmarès brillant, incluant plusieurs victoires de classe et participations au 24 H du Mans. Elle a été pilotée par rien moins que Juan Manuel Fangio, Jean-Pierre Wimille et Jean Behra, entre autres. Amedée Gordini, ingénieur italien installé en France avant-guerre, fut surnommé "Le sorcier de la mécanique" pour son talent et ses compétences hors-pair dans la création et le développement de moteurs 4, 6 et 8 cylindres, et de voitures de course racées et performantes.

 

 

 

Gordini 15S, estimée 700,000 / 1.000.000 €uros

 

 

Amédée Gordini est l'un des plus célèbres ingénieurs et constructeurs du XXème siècle ; posséder un exemplaire authentique de l'une de ses voitures de course, légères, fines, et parmi les meilleures de leur temps, est un rève pour beaucoup de collectionneurs. Les plus jeunes d'entre nous ont parfois du mal à imaginer que cette marque, minuscule et sans moyens financiers, rivalisa avec Ferrari : ainsi en 1952 Jean Behra au volant de la Gordini T16 six-cylindres remporta le GP de France de Formule 1 devançant les Ferrari d'usine notamment "l'invincible" Ascari avec un tour d'avance ! En 1954, Behra renouvella cet exploit en battant la Ferrari de Trintignant et les autres Ferrari officielles au GP de Pau.

 

 

Amédée Gordini ; au centre avec la T16 six-cylindres de Formule 1

A droite: avec le Renault-Gordini à culasse "cross-flow" et chambres de combustion hémisphériques

 

 

GP de Reims 1952 : Jean Behra sur Gordini T16 remporta la victoire devant la Ferrari d'Ascari

 

 

Salon de Paris 52: le prototype de Gordini de Sport, incroyablement en avance sur l'époque

La voiture était prête, mais ne fut jamais mise en production faute de moyens financiers

 

 

 

Quelques années après pourtant, face à de graves difficultés financières, Amédée Gordini doit renoncer à son activité de constructeur. Il établit alors en 1957 une collaboration fructueuse avec Renault. Il développe pour René Bonnet puis Matra le moteur Renault-Gordini à culasse "cross-flow" et chambres de combustion hémisphériques de la Djet qui fut la première GT à moteur central au monde, et équipa ensuite les Alpine. La carrière de Gordini fut couronnée de très nombreuses victoires avec Renault en Rallies (Tour de France, Monte-Carlo...) grâce aux moteurs développés par "Le Sorcier"...Plus tard, Gordini et son équipe, affiliés à Renault, jouèrent un rôle majeur dans les victoires de la marque en Formule 1 et aux 24 H. H du Mans.

 

 

Juin 2019

 

Le mois des 24 heures du Mans...

 

Pour les fanatiques d'automobile, un film resté dans les mémoires: "Le Mans", réalisé en 1970 par Lee Katzin, avec notamment Steve McQueen. Loin des banalités hollywoodiennes habituelles sur la course automobile, ce film a bénéficié de moyens uniques: de nombreux pilotes de renom ont participé au tournage - Masten Gregory, Jackie Ickx, Gérard L/arousse, Dereck Bell...de plus une Porsche 908 équipée d'une caméra fut engagée dans la course pour prendre des images réelles en pleine action. L'atmosphère particulière et l'écriture originale du scénario rendent l'oeuvre unique en son genre, par son réalisme, l'intériorité des personnages et l'intensité de leurs relations.

 

Nous verrons bientôt sur les écrans un film sur le même thème, plus précisément sur le combat entre Ford et Ferrari, avec le comédien Matt Damon dans le rôle de Carroll Shelby. Les premières images de la bande annonce semblent prometteuses quand à la qualité des répliques utilisées - du moins on espère que c'est le cas, lorsque qu'on en voit plusieurs détruites. Côté scénario, il semble que les producteurs n'aient pas échapé aux poncifs du genre, avec approximations et volonté de romancer à tout prix les événements, pourtant déjà assez inouïs et fascinants en eux-mêmes. En tous cas, la sortie est prévue en Novembre aux Etats-Unis.

 

 

 

 

Images extraites du film à venir sur le combat Ford-Ferrari des fabuleuses années 60

 

 

Une reconstitution de la toute première Ford GT40 sera l'une des attractions de ce film

 

 

Nous nous permettons de suggérer aux scénaristes un sujet tout aussi passionnant : le défi historique lancé par Ferruccio Lamborghini à Enzo Ferrari en 1963, lorsque, déçu par sa 250 GT, il construisit sa propre voiture de Grand Sport luxueuse. La 350 GT fut une révolution qui marqua l'Histoire car un constructeur totalement inconnu et minuscule s'imposa par ce coup de maître: faire mieux en performances et en sophistication que le "Roi" Enzo. En effet la 350 GT, fondatrice de la légende Lamborghini, offrait une suspension indépendante, un V12 à 4 ACT, et un style radicalement neuf signé par le prodigieux carrossier Touring, toutes choses qui manquaient aux Ferrari de l'époque.

 

Un nouveau mythe automobile était né avec cette deux places à hautes performances - son moteur aux gènes de compétition signé BIzzarrini, dut être légèrement "dégonflé" pour une adaptation idéale à un usage routier.

 

 

 

La première présentation de la Lamborghini 350 GT, biplace en aluminum, munie d'un V12 à 4 ACT (Turin 1963)

Pure merveille et coup de tonnerre dans le monde de l'Automobile, il n'en sera construit qu'une centaine

qui furent vendues à perte tant la réalisation de ce pur-sang était raffinée, soignée et luxueuse.

 

 

1969 : Matra, Champion du Monde de Formule 1

 

Rappelons aux plus jeunes que voilà 50 ans, Matra-Sports remportait un double titre de Champion du Monde de Formule 1: constructeur et pilote (avec Jackie Stewart). Cette année-là, la Matra-Sports MS80 s'imposa dans 6 Grands Prix sur 12, avec un doublé au GP de France (Stewart / Beltoise)...Matra et Ferrari sont les seules marques à avoir été Championnes en F1 avec des voitures construites hors d'Angleterre (contrairement aux Red Bull, Mercedes et Renault, fabriquées au Royaume-Uni). De plus Matra fut l'un des rarissimes constructeurs de voitures de sport à avoir remporté à la fois le Championnat du Monde de F1 et les 24 H du Mans - tout comme Ferrari et McLaren.

 

 

La Matra MS80 victorieuse au Championnat F1 1969 (constructeurs), et Jackie Stewart qui remporta le titre comme pilote.

 

 

Matra enleva ensuite 3 victoires aux 24 heures du Mans. Cette légende du Sport Automobile est née avec la Djet de 1962, première routière à moteur central

 

 

 

 

Mai 2019

 

Notre activité de passionnés des automobiles anciennes s'accompagne d'une envie irrésistible de les faire apprécier au plus grand nombre. C'est pourquoi nous sommes toujours heureux de mettre en lumière et de faire connaître les modèles les plus intéressants par leur technique, leur esthétique ou leur intérêt historique.

 

Nous avions pu acquérir, une en France, l'autre en Angleterre, les deux prototypes CD-Panhard LM64 alignés par l'écurie de Charles Deutsch aux 24 Heures du Mans 1964. Une fois réunies ces deux merveilles, nous avons pu durant plusieurs années en admirer la conception et la prodigieuse beauté, et les faire connaître, notamment au Salon Rétromobile. Il s'agissait pour nous, à plus long terme d'en assurer la préservation et idéalement, de ne pas séparer les deux voitures. Cela fut finalement possible grâce à un important Collectionneur français et grand connaisseur des automobiles classiques à qui nous avons cédé ces deux pièces emblématiques de l'automobile de course du XXème siècle.

Ce gentleman a fièrement présenté l'un des deux exemplaires au Concours d'Elégance de la Villa d'Este, le summum du genre, devant un public des plus compétents et enthousiastes, aux côtés d'autres célèbrités et joyaux de l'Histoire de l'Automobile. La CD-Panhard LM64, Coupé aérodynamique par Chappe et Gessalin, a ainsi remporté le Trophée A.S.I. de "la voiture d'après-guerre la mieux préservée" (best preserved Post-War car) ; toutes nos félicitations à notre Client pour cette distinction parfaitement méritée !

 

 

 

 

Une averse a apporté de nouveaux effets de lumière pour les heureux fanatiques venus admirer ces voitures illustres

 

 

La forme presqu'irréelle de la CD, fusion entre science et esthétique, comme une apparition devant le Lac de Côme

 

 

 

Février 2019

 

A l'occasion du Salon Rétromobile Paris 2019, le Département "Polo Storico" de l'usine Lamborghini a exposé, en collaboration avec Autodrome Paris, le prototype Pregunta V12 Speedster dans le show-room de Lamborghini-Paris. Ce show-room a été inauguré voilà tout juste un an par M. Domenicali en personne (PDG de Lamborghini). La soirée de présentation a réuni le 8 Février des clients importants de l'usine et des passionnés de Lamborghini classiques et modernes, et a été animée par M. Stevanin, Responsable du Polo Storico Lamborghini, et par Piero Stroppa, styliste et ex-collaborateur de Marcello Gandini et Giorgietto Giugiaro chez Bertone.

 

(English here)

 

Lamborghini Pregunta : apparition d'un concept jamais imaginé, l'essence de l'Art...

Neldo Levy (Autodrome) a enchanté les invités en démarrant le magnifique V12 de la Pregunta

 

 

La Lamborghini Pregunta est en cours de certification par le Polo Storico de l'usine. A cette occasion, nous avons donné notre accord pour que Lamborghini expose en exclusivité ce prototype que nous n'avions présenté qu'une seule fois voilà une dizaine d'années à Rétromobile et à Spa-Francorchamps. Cette opportunité rarissime a permis à quelques privilégiés d'admirer dans sa réalité cette "dream-car" parfaitement opérationnelle, qui est une sorte de chant du cygne de la période purement "Italienne" de la marque, illustrant avec éclat son exubérance et son audace.

 

Par la suite, la Pregunta sera prêtée pendant quelques mois par Autodrome pour qu'elle soit exposée au musée de l'usine de Sant'Agata, parmi les plus légendaires Lamborghini de l'Histoire.

 

 

 

 

 

 

 

English :

 

During the Paris Retromobile Classic Car Show, the "Polo Storico" of the Lamborghini factory and Autodrome Paris, displayed the one-off Pregunta V12 (Geneva 1998) at the Lamborghini-Paris showroom. The presentation gathered on February 8th, only upon invitation, Lamborghini Clients and specialists, with a speech from Mr. Stevanin, Manager of Polo Storico Lamborghini, and from M. Piero Stroppa, designer and former assistant to Mr Gandini and Giugiaro.

 

Autodrome recently entrusted the Lamborghini Pregunta to the Polo Storico for certification. This triggered the decision for Lamborghini to display this prototype - that we presented ourselves only one time, at the Rétromobile 2007 Show. This unique opportunity enabled Collectors and experts to examine this (perfectly operational) Lamborghini dream-car, as a swan song of the "Italian" period of the Sant’Agata make, and a statement of bold audacity and style.

 

After Retromobile, Autodrome will loan the Pregunta for a few months to be exhibited at the Sant'Agata Factory museum, among the most legendary Lamborghini in history.

 

 

 

 

Janvier 2019

 

 

 

Certification de la Lamborghini Pregunta "Speedster" V12

 

 

Voila une douzaine d'années, en 2006, un communiqué de Presse d'AUTODROME annonçait l'acquisition par notre Société de la spectaculaire Lamborghini Pregunta...Présentée à Genève en 1998, elle fut l'ultime prototype de la période mythique durant laquelle Lamborghini n'était pas encore intégrée au Groupe Audi. Notre passion pour ce constructeur n'avait fait que se renforcer depuis la mémorable présentation de la 350 GT, puis de la Miura ; nous n'avions donc pas hésité une seule seconde lorsque s'est présentée la possibilité de faire entrer cette automobile unique au monde dans nos garages.

 

 

 

La Lamborghini Pregunta "Speedster" est donnée pour 333 km/h...un prototype parfaitement fonctionnel fait pour la vitesse et le plaisir pur

 

 

Le style de la voiture était entièrement neuf en 1998, annonçant celui des Bugatti 18-3 et Veyron ; certains détails se retrouvent aussi sur la Pagani Zonda

 

 

Nous avons récemment fait transporter la Pregunta à Sant'Agata pour la confier aux bons soins du Polo Storico de l'usine Lamborghini. Ce département se spécialise dans les modèles historiques et classiques qui ont fondé la légende de la marque. Grâce aux importantes archives disponibles et à l'expertise des techniciens, la Pregunta fera, comme pour d'autres Lamborghini de collection, l'objet d'une certification, portant précisément et en détail sur tous ses composants. Pour les véhicules les plus importants historiquement, toutes les informations d'époque sont précieuses.

 

Ce prototype, révélé voilà vingt ans à Genève en 1998, est construit à partir d'une Diablo de développement de l'usine, modifiée pour passer de la traction intégrale à la propulsion et gagner du poids. Ce Speedster audacieux, radicalement innovant, explorait une stylistique extrême dans la tradition Lamborghini, elle aurait pu prendre la successsion de la Diablo, mais l'achat de Lamborghini par Audi coupa court au projet. Une nouvelle époque commença.

 

 

 

 

Ce prototype est jalousement préservé par Autodrome, comme une composante de la fabuleuse Histoire d'un constructeur sans égal, le seul qui ait, du jour au lendemain, rejoint Ferrari au plus haut niveau de l'automobile de grand sport. Les Prototypes de la saga Lamborghini se comptent sur les doigts des deux mains : la Miura Jota (détruite), la Marzal, la Miura Roadster Bertone, la Miura SVJ Targa, la Raptor de Guigiaro, et quelques autres.

 

La Pregunta est très rarement montrée au public : la dernière présentation dans une exposition internationale eut lieu sur le stand Autodrome en 2007 pour Rétromobile à Paris. Il est cependant possible que les passionnés et collectionneurs la revoient bientôt...Le Polo Storico Lamborghini devrait conserver la voiture durant le mois de janvier, un retour aux sources logique et émouvant qui remet en lumière une époque extraordinaire.

 

 

 

 

 

 

Le cockpit futuriste intègre cependant un détail "historique" : les commandes type Miura au plafond (comme sur un avion)

 

 


D'autres jours chez Autodrome : 2019 / 2018... 2017 / 2016 / 2015 / 2014 / 2013 / 2012 / 2010-11 / 2008-9 / 2006-7 / 2003-5 / 2001-2  

L'aventure Autodrome a commencé dans les années soixante, lorsque les frères Levy, passionnés d'automobiles sportives commencent à acquérir leurs premiers "pur-sang", Facel-Vega Facellia,

Alfa-Romeo Giulietta, R8-Gordini, Lotus Elan, Lotus Europe, Maserati Mexico, puis Ferrari et Lamborghini, Aston-Martin, Lancia...

Neldo Levy (Autodrome Paris), et sa première Ferrari

Michel Levy dans les années 80, avec la Miura S blanche de la collection familiale

 

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Quelques automobiles que vous auriez pu acheter chez Autodrome Paris ou Autodrome Cannes...